Etre acteur de la société c’est d’abord être acteur de son éducation
L’éducation sert à promouvoir l’égalité des chances, à orienter les élèves en fonction de leurs capacités et intérêts, à développer les compétences nécessaires pour l’insertion sur le marché du travail et favoriser une participation citoyenne active. Mais l’éducation est aussi un système subi : notre citoyenneté est sanctionnée par l’Etat, nos relations et valeurs sont sanctionnées par nos parents, nos études sont sanctionnées par un diplôme. D’aucuns diront que ce sont les générations futures qui feront advenir un monde meilleur, mais éduquons-nous nos enfants à cela ?
Plus que jamais, les jeunes veulent agir pour une société soutenable et juste. Pourtant, les décisions qui affectent leur vie et leur avenir sont souvent prises en leurs noms, mais sans qu’ils aient leur mot à dire. Ce décalage démocratique impose un plus grand partage du pouvoir d’agir entre générations.
En mettant encore l’accent sur la performance individuelle plutôt que sur l’intelligence collective, nous formons des élèves certes évalués, mais pas toujours outillés pour transformer positivement le monde.
Saturation mentale, crise de l’attention, inadéquation des programmes avec les besoins actuels, injonctions paradoxales entre technosolutionnsime et les menaces de l’IA : le coût humain, psychologique, environnemental de nos apprentissages peuvent aussi se faire ressentir.