Qui êtes-vous?
Je suis Lucien Bonhomme, coordinateur de l’association L’Île des Possibles. Je viens d’obtenir mon master en “Transition Ecologique et Economie Circulaire” à l’Université de Montpellier. Toulousain dans le cœur, je découvre avec grand plaisir les initiatives enthousiasmantes et les personnes engagées du territoire montpelliérain.
Présentez votre organisation
L’Île des Possibles est une association qui fait partie du projet national Open Lande pour la régénération de nos territoires. À Montpellier, l’antenne a été créée par 3 personnes motivées par une mission d’intérêt général autour des enjeux climatiques et de justice sociale. Nous avons pour mission d’animer le territoire avec des événements comme le Festival de L’Apprendre, de sensibiliser les citoyen.nes avec des ateliers, fresques et rencontres, et d’accompagner dans les projets à impact.
Comment êtes-vous impliqué.e sur les sujets d’apprentissage et d’éducation sur votre territoire ?
Sur le territoire, nous attachons une attention particulière à l’apprentissage via le triptyque “Tête Coeur Corps” (connaissances, émotions, actions). Pour cela, nous promouvons l’accélération de la transition sociale et écologique via des événements variés. Nous mobilisons des intervenants variés et proposons des formats divers (fresques, conférences, tables rondes, rencontres, projections…) pour inspirer, partager, sensibiliser. Plus largement, pour transformer notre territoire, nous nous positionnons en catalyseur d’initiatives engagées via l’organisation d’événements d’ampleur, de conférences avec des influenceurs nationaux et locaux, et la participation à des festivals.
Comment avez-vous entendu parler du Festival de l’Apprendre ?
Nous y participons depuis 2021. En janvier, c’est la troisième fois que nous y contribuerons à travers des ateliers et des conférences. L’idée est venue de notre lien avec Stéphanie Ampart, et Adrien et David.
Qu’est-ce que qui vous a donné envie de participer au Festival et d’être partenaire ?
Participer au Festival de l’Apprendre nous semblait évident: nous avons nous-même l’habitude d’organiser des événements liés à l’apprentissage autour des enjeux sociaux et environnementaux. Avec le Festival de l’Apprendre, nous voulons participer à un mouvement global, en apportant notre propre pierre à l’édifice.
Sur quel thème ferez-vous votre événement ? En quoi consistera-t-il ? Quand aura-t-il lieu ?
Mardi 23 janvier, nous organiserons sur notre tiers lieu “The Island” une journée autour d’Emmanuelle Delrieu, écopsychologue, que nous apprécions beaucoup. Le thème de la soirée sera “transition intérieure et transition écologique, quels liens et quels apports ?”.
Plus généralement, à Montpellier, notre intention est bien de généraliser la participation au Festival de L’Apprendre pour notre écosystème qui a lui aussi l’habitude de proposer des ateliers et événements de ce type. Pour cela, la programmation du Festival à Montpellier aura aussi lieu à L’Oasis Fontmarie (Castrie) et L’Oasis Citadine, La Ruche, La Panacée (Sète), au QG et au Social Bar.
Qu’attendez-vous de ce Festival ?
Nous souhaitons mettre en avant les événements qui œuvrent pour une éducation populaire collective et enthousiasmante face aux enjeux actuels.
Comment voyez-vous le futur de l’éducation et de l’apprendre ?
Apprendre à se parler, s’écouter et agir de manière collective. C’est pour cette raison que participer à de grands événements d’éducation comme le Festival résonne en nous pour remplir le besoin de liens entre humains et initiatives. Nous ne sommes plus au temps où nous comptabilisons nos troupes, mais bien à l’heure où nous convergeons toutes et tous à notre manière pour répondre aux défis de notre temps.
